Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime les archevêques de Saint-Jacques-de-Compostelle unissaient à leur condition ecclésiastique un grand pouvoir économique et aussi juridictionnel qui les situait entre les plus privilégiés de la société de la Galice et de Compostelle. Leur double facette de pasteurs et souverains d’une communauté urbaine profondément influencée par sa présence affectait aussi à la dimension matérielle de son existence et, entre autres aspects, à la configuration de ses résidences. À partir de la documentation générée par les « espolios » réalisés à la mort de chaque prélat, dans cette communication nous rapprocherons à un espace, celui dles palais archiépiscopaux, qu’apparaît comme un plateau pluriel que doit s’adapter aux divers et complexes besoins que d’il requièrent la pluralité de fonctions de ses résidents et les deux déclinaisons de son pouvoir. Dans ce contexte pendant le XVIIe siècle ils se produiront quelques changements, autant dans le plateau urbain comme avec sa prolongation vers le milieu rural à travers la création d’un nouveau système de résidences.